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Présentation

Un jour j'ai dit à un ami que j'estimais avoir le parfait pedigree pour être rock critic :
1. Je suis un musicien raté
2. J'ai une bonne culture musicale
3. Je manie pas trop mal la langue
Amusé, il m'a répondu qu'une telle présentation lui donnait envie de lire mes chroniques. Dont acte.

1. En fait de musicien raté, c'est relatif évidemment. Doit-on dire cela de quiconque qui joue d'un instrument sans en faire son métier ? Apprendre la musique, s'y tenir pendant plusieurs années, c'est déjà une réussite en soi, indépendamment du talent et des aptitudes que l'on peut avoir pour cela. C'est une ouverture culturelle qui donne des clés pour comprendre et apprécier ce que l'on entend. Voire pour comprendre et apprécier le monde – excusez du peu !

2. En fait de culture musicale, c'est relatif évidemment. J'aimerais connaître toutes les musiques pour frapper juste en mentionnant les références, influences, ressemblances des artistes que je chronique. Mais je ne le ferai pas. D'une part, 'tout' connaître m'obligerait à ne 'rien' approfondir, ce que je trouve assez moche. Tout dans ces pages tourne grosso modo autour des genres rock, folk, pop, blues et chanson française. D'autre part, je vous perdrais à faire du 'name-dropping' d'inconnus qui vous laisserait de marbre. Alors tant pis, je suis moi, avec mes (p)références, mon ressenti, ma façon de le dire et de le montrer.
Aussi ne jouerai-je pas les rock critics spécialisés habituels avec leur propre vocabulaire, leurs propres codes. Rendez-moi service : tapez-moi sur les doigts si jamais un jour je disais d'un album qu'il est "incandescent" ou que c'est le "nouvel effort" d'un artiste qui est forcément "solaire"...

3. En fait de maniement de la langue, c'est relatif évidemment. Je ne prétends ni produire de la grande littérature ni posséder un style inimitable. Mais je mets un point d'honneur à parler ma langue maternelle correctement. C'est un travail de longue haleine, entamé depuis tout petit. Auquel vient s'ajouter un second travail linguistique : celui de traduire personnellement chacune des pages de mon site en anglais. Je m'interdis en effet le recours à un traducteur automatique de pans de texte, notamment parce que mes pages sont truffées d'expressions idiomatiques sur lesquelles les algorithmes ne peuvent que se casser les dents. Pour parvenir à mes fins, je compte plutôt sur un ami qui s'appelle WordReference.

Avec un album, le plus excitant pour moi n'est pas la première écoute. Ce n'est pas non plus quand je le connais par cœur. Le plus excitant, c'est entre les deux, cette phase où je suis en train d'apprivoiser un album, où j'ai envie de l'écouter tous les jours, où je remarque telle bonne chanson dedans, puis telle autre, et encore telle autre. Je réécoute encore, et je découvre un gimmick surprenant, un son caché derrière la mélodie, calé à gauche, ou à droite, une expression qui résonne miraculeusement avec mon quotidien, avec mon moi intime. Quoi que je fasse, j'ai l'album dans la tête tout le temps, que ce soit ses airs ou ses mots. D'où le sous-titre "les musiques à vivre".
J'aime le format album. Pour l'œuvre qu'il peut constituer. Ou approcher. Je ne chronique pas les singles, les EPs, les albums de moins de 30 minutes. Il y aurait trop peu à en dire.
Naturellement donc, en bon reflet d'une petite partie de ma vie, mes chroniques d'album ne sont pas bâclées. Je les laisse mijoter plusieurs jours, plusieurs semaines, tâchant de ne rien oublier. Et d'aller au-delà de simples chroniques comme on en trouve tant sur le Web, d'exprimer au-delà des mots ce que je ressens. D'où les multiples rubriques, dont la fameuse "Ce que ça me fait" en GIF animé.

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